mardi 26 mai 2020
Dans le café de la jeunesse perdue - Patrick Modiano
Oh Louki
Que n'étais-je ce timide étudiant
En arrêt devant toi te dévorant
Ou ce privé à l'obscur pédigrée
Que ton mari avait dû engager
Oh Louki
Il y a ceux qui restent Louki
Et puis ceux qui ne le font pas
Ne le pouvant sans doute pas
Dans leur couple dans leur vie
Oh Louki
...
Je veux continuer à t'appeler
Comme on le faisait au Condé
Ton vrai prénom ton vrai nom
C'était pour un autre quartier
Mon vrai nom mon vrai prénom
C'était pour un autre temps
Avec toi je n'étais que Roland
Oh Louki
Il y a ceux qui ont l'art
De la fugue de la fuite
Ceux qui n'en ont que l'espoir
Ceux pour qui elle est inscrite
Oh Louki
Je me demande soudain
Où tu peux être maintenant
Et puis oui je me souviens
Je me souviens forcément
Dans le café de la jeunesse perdue ( Patrick Modiano ) ( 2007 ) Éditions Folio.
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Jolie ode à l'univers de Modiano. J'aime bien son monde,de mémoire, de souvenirs, d'incertain, de rencontres. J'ai lu six livres dont Dans le café de la jeunesse perdue. Souvent question de jeunesse chez lui, et de rues que parfois l'on ne reconnait pas. Curieusement je n'ai chroniqué aucun de ces six livres car il me semble que j'ai un peu de mal à en parler. Bonne journée Patrick.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé celui-ci avec ses différentes voix. L'univers de Modiano est en effet très reconnaissable. Cette mémoire incertaine me touche, elle ne fait pas mensonge.
RépondreSupprimerJe vais continuer à le lire.
Merci Claude. A bientôt.
Ah...les titres à la Modiano !
RépondreSupprimerComme une porte de bistrot ouverte sur la rue, où passent des femmes en talons rouges et des hommes cravatés. Et quelques mouches qui tourbillonnent dans un rai de soleil.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Les bistrots sont des lieux centraux dans les livres de Modiano et puis bien sûr Paris. Les femmes en talons rouges et les hommes cravatés sont des souvenirs. Ils ont leurs pleins et leurs déliés.
RépondreSupprimerBises.