lundi 23 octobre 2017

"Because the night" - 10 000 Maniacs

Je n'aime pas beaucoup les 10 000 Maniacs. J'aime énormément Natalie Merchant et cette extraordinaire reprise de la chanson de Patti Smith.
Natalie Merchant, peut-être la plus belle voix de l'Amérique des trente dernières années. Rien à dire de plus. J'espère pouvoir mettre dans le futur ici des vidéos d'elle lors de sa carrière solo qu'elle a commencé quelques mois après cette ultime apparition avec son groupe lors de l'émission MTV Unplugged en Avril 1993.

Parce que la nuit appartient aux amoureux
Parce que la nuit nous appartient ...


mercredi 18 octobre 2017

"Seer" - Johan Asherton

Johan Asherton a écrit une biographie d'une de ses idoles, Marc Bolan. En feuilletant le livre après ma lecture, je me suis étonné de ne pas voir de nom de traducteur. Le livre que je venais de lire était écrit dans une langue élaborée pourtant. Qui était donc ce Johan Asherton que je venais aussi de découvrir musicalement ? C'était avant Internet pour moi. Aujourd'hui, c'est plus facile bien sûr pour avoir des informations.
C'est grâce à un Télérama que j'ai ouvert à la critique de son album Trystero's empire, que j'ai connu Johan Asherton. Lorsque j'ai lu ce titre, j'ai pensé à Vente à la criée du lot 49 de Thomas Pynchon auquel il fait référence. Et cela m'a poussé à parcourir le billet. Et ça aurait pu s'arrêter là. Mais non - j'ai peut-être même acheté le magazine pour la relire plus calmement. Dans celle-ci, on parlait de Marc Bolan, de Syd Barrett et de Nick Drake. Comment aurait-il pu y avoir meilleurs auspices ?

En fait, Johan Asherton est français et ne chante qu'en anglais.

Voici donc Seer en "vidéo". Je mets des guillemets parce que ce n'est qu'une photo pour illustrer l'écoute de la chanson. Mais en fin de compte, c'est assez conforme à mes premiers pas avec la musique d'Asherton. Écoutant la première chanson de Trystero's empire, feuilletant le livret du cd.


Seer

Johan Asherton : vocals and acoustic guitar
Gweltas Simon : tampura
Jean-Jacques Barbette : tibetan bowl, tam-tam
Oswaldo G. Nieto : sounds


I can see
What you cannot see
It's easy, it's free
And it hurts
Most of the time

And it's more
Than a simple door
Or a moving floor
Like Beauty
A voice, sublime

In the grey
Of a defunct day
Things will call their way
In a house
That's lost in time

And you'll see
What I cannot see
And you'll hear with fear
Like Beauty
A voice, sublime

jeudi 12 octobre 2017

"This afternoon" - Joe Henry

Joe Henry et moi, ça a commencé par un acte manqué. Par deux même. Je me souviens parfaitement avoir vu son album Trampoline dans les rayons de la médiathèque il y a très longtemps. Et je ne l'ai jamais emprunté. Joe Henry est également un producteur très demandé, son nom apparaissant sur différents disques, notamment sur celui du grand retour de Solomon Burke et là encore, je n'ai pas tilté; il y avait pourtant une de ses compositions. Il aura fallu une petite dizaine d'années supplémentaire pour que je sois attiré par la pochette de Tiny voices, qui m'a un peu fait pensé à Freaks, que j'écoute ce qu'il y avait derrière et que j'en devienne tout de suite dingue - je ne crois pas mentir si je dis dès les premières mesures du premier morceau "This afternoon".

Voilà ce titre donc en version "live", mais j'aurais pu sans doute choisir n'importe lequel des morceaux des cinq disques de Joe Henry que je possède à l'heure actuelle - j'en aurais probablement un sixième à la fin du mois, le nouveau "Thrum" sort le 27 Octobre. J'avais d'ailleurs initialement porter mon choix sur le premier titre de Scar ( 2001 ) mais je n'ai pas trouvé de vidéo. C'est mieux ainsi. Vous pourrez le découvrir par vos propres moyens. Le titre s'appelle Richard Pryor adresses a tearful nation, il dure plus de 6 minutes et à 3'25, il y a une des interventions musicales les plus belles que j'ai entendues.
Joe Henry, une musique parfaite pour la nuit, que votre habitacle soit en mouvement ou non.



mardi 10 octobre 2017

Deuil dans le coton - Extrait


- Viens voir, Tom, dit-il à mi-voix. Viens les regarder.
Je ne bougeai pas.
- Tu entends, petit ?
Je me levai. La force de l'habitude. J'allai à la porte à côté de P'pa.
- Regarde-les, murmura-t-il. Regarde-moi ça. Vingt-cinq mille dollars !
On aurait cru entendre le démarcheur.
- Vingt-cinq mille dollars !
Il s'apprêtait à le répéter une troisième fois, mais sa voix se brisa au milieu du vingt-cinq et il n'alla pas plus loin.
- Que Dieu damne son âme immortelle, psalmodia-t-il.
Et je le répétai après lui.
- C'est de sa faute ! Tout est de sa faute ! Il est pas digne de vivre !
- Non, dis-je, il n'en est pas digne.
P'pa tourna une seconde les yeux vers moi, mais il faut croire que les derricks étaient un spectacle autrement fascinant. Et, pour lui aussi, l'habitude était une seconde nature. En tous cas, si l'idée l'effleura que nous ne maudissions pas la même personne, il n'en laissa rien paraître.

Deuil dans le coton ( Jim Thompson ) ( 1952 ) pp 55-56 ( Folio Policier )
Titre original : Cropper's cabin


Album de la semaine #52

Rain dogs - Tom Waits - 1985 Extrait : Downtown train Voilà, c'est le dernier post de ce blog. Merci à tous les visiteurs, merci pour to...