dimanche 30 août 2020

Zazie dans le métro - Raymond Queneau

 



La mère de Zazie part en vadrouille et laisse donc la gosse sous la garde de son tonton Gabriel, un colosse au cœur tendre. Et voilà celui-ci bien embêté. Car il ne veut pas faillir à sa tâche et celle-ci est rude : Zazie n'ayant pas froid aux yeux, ne manquant pas une occasion de prendre la tangente pour aller voir ailleurs ceux qui y sont.

Zazie côtoie par Gabriel tout le monde fleuri de ses amis et des habitants du quartier. Charles ( celui qui attend ), la douce Marceline, la femme de Gabriel qui fait toute chose doucement, mais encore Madeleine, Turandot, Gridoux, Fédor Balanovitch. Et d'autres encore, plus ou moins amicaux, la veuve Mouaque et bien sûr le type. Ce type sera plusieurs types au gré de ses noms et déguisements, pourrait être un satyre, pourrait être un flicmane. 

Personne n'a la langue dans sa poche dans ce livre. Et c'est Laverdure, le perroquet, qui a raison en répétant sans cesse : "Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire." Parce qu'il faut savoir que c'est pas parce qu'on a répondu à une question, qu'on ne peut pas la reposer. Zazie par exemple, aimerait savoir ce qu'est un hormosessuel et si son tonton Gabriel en est un. Qui, bien qu'il soit marié est tout de même danseuse de charme ...

A la fin, on revient au point de départ. On a vieilli.

C'est un ptit tour que j'ai fait du côté de chez Zazie, du côté de chez Queneau, dans son Paris burlesque, un gros gâteau de dialogues comiques, absurdes, de jeux de mots, de néologismes, d'argot que l'on peut savourer en buvant de la grenadine, la boisson préférée de Gabriel. 


Zazie dans le métro ( Raymond Queneau ) ( 1959 ) Éditions Gallimard. 

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